“I have no reservations”: 100 days before the Olympics, the disillusionment of hoteliers and Airbnb owners

>Anna est loin d’être la seule à avoir cédé à l’appât du gain. Simon, qui loue son appartement dans le 18e arrondissement de Paris, n’a «pas encore de réservations pour les Jeux olympiques». Proposé, dans un premier temps, à 400 euros la nuit, son bien est désormais proposé à 250 euros, «à [son] grand regret». «Les propriétaires s’attendaient à gagner des revenus cinq ou six fois plus importants qu’en temps normal, mais leurs attentes étaient peu réalistes», sourit Quentin Brackers, le cofondateur de HostnFly.

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>Résultat, de nombreuses annonces de location Airbnb sont toujours vacantes, noyées au milieu de milliers d’annonces hôtelières. Les professionnels se retrouvent, eux aussi, avec des chambres sur les bras, ne sachant plus comment les remplir. «Cet été, il y aura moins de monde dans la capitale, Paris ne sera pas complet», prévoit même Olivier Petit, associé d’In Extenso Tourisme Culture et Hôtellerie. Si le spécialiste observe un taux de réservation autour de 60% dans les hôtels parisiens lors des JO, il rappelle «qu’il y aura des gagnants et des perdants». «Les hôtels qui ont donné leur allotement au Comité d’Organisation des Jeux Olympiques (Cojo) seront gagnants car ils ont une clientèle sécurisée», précise-t-il.

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>Si les groupes hôteliers qui ont donné leur allotement sont certains de remplir leurs établissements, ce ne sera pas le cas pour tous les professionnels. «Certains se sont dit qu’ils allaient jouer en facturant leur clientèle plein pot, remonte Olivier Petit, et si ce pari peut fonctionner, ce ne sera pas le cas pour tout le monde». Un risque d’autant plus important que les périodes pré et post JO s’annoncent plutôt mornes dans la capitale. «Lors des JO de Londres, en 2012, l’hôtellerie n’avait pas vraiment fonctionné en dehors de cette période», se souvient Emmanuel Petit, fondateur de la marque d’hôtels Eklo. «On sent que les touristes “classiques” ont décalé leur venue en France, certainement l’an prochain», estime l’entrepreneur. Pour Emmanuelle Pochat, cofondatrice de Ginto Hotels, «ces touristes souhaitent éviter les prix élevés de cette période avec des hausses du prix du ticket de métro, des musées et des difficultés de circulation». «À cela s’ajoutent de nombreuses fake news sur des risques d’attentats en France qui circulent dans leurs pays», regrette la directrice Business strategy.

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>Marseille, Nice ou Bordeaux… les villes côtières pourraient tirer leur épingle du jeu et se démarquer de la capitale. «On enregistre déjà 40% de taux d’occupation sur la Côte d’Azur début août, contre 20% l’an dernier, c’est sûrement lié aux JO», analyse le cofondateur de HostnFly. Marseille, qui accueille les épreuves nautiques et des matchs olympiques de football, enregistre également «une tendance plutôt positive». «En hôtellerie, les taux de réservation atteignent les 40%, soit 3 points de plus par rapport à l’an dernier», rapporte Laurent Lhardit, adjoint au maire de Marseille. «Les JO, c’est l’événement qui va marquer la saison touristique de la cité phocéenne. Les hôteliers ne sont pas très inquiets», rapporte Aurore Moreau, directrice générale de l’hôtel C2. Pour l’heure, son établissement enregistre un taux d’occupation de 30%, «qui est déjà bien-au delà des années précédentes où la montée en charge s’effectue plutôt en mai-juin».

“cheh”

Ça c’est une info positive !

Ça fait un moment qu’on sait que les réservations ne seront pas pleines en hôtel comme dans les locations de tourisme et que les guests annulent jusqu’au dernier moment pour trouver le meilleur prix

Beaucoup de propriétaires se sont fait des films en pensant qu’ils allaient gagner des milliers d’euros avec leurs apparts basiques

Bienvenue dans la réalité du tourisme

Les gens se sont emballés avec les JO. Peu de gens sont prêt à payer 3 fois le prix, pour être présent pendant l’événement. C’est une illusion.